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Maj le 13/10/2022
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L’armure de guerrière, le mouvement de l’étendard, OK. Mais les yeux au ciel, non ! Pas moyen d’avaler. Et le mot de Sophie me glace : « Elle fait l’unanimité ici. » Je suis coincé. J’hésite. Que faire ? Applaudir à mon tour ? Rajouter ma couche de satisfaction sémillante ? « Ah oui, très chouette ! Génial ! Vraiment ça promet ! » La tranquillité du béni oui-
Je me lance donc. Je réponds à Sophie, avec copie à Cécile. J’insiste sur le stéréotype des yeux de merlan frit. Il ne s’agit pas d’écarter la ferveur, mais de la mettre au service de la détermination humaine de Jeanne. Sa pugnacité est faite de ce mélange qui apparaît notamment dans les chapitres sur la bataille d’Orléans. Je renvoie aussi, à titre d’exemple, aux statues que j’ai photographiées à Compiègne. Elles se trouvent sur mon site.
Mon mél part à midi cinq. La boutique ferme au quart. Ric rac !
Une fois rentré, je montre l’esquisse à Françoise qui se range à son tour du côté de l’unanimité ! Misère ! Je me demande si j’ai eu raison de faire entendre ma différence.
À Paris, dès réception, Sophie fait suivre mon mél :
La machine s’est mise en marche, lubrifiée par le liant de l’échange. Je l’ignore encore. Je l’apprends le lendemain matin.
Stéphanie a réagi immédiatement. Via Sophie, sa réponse me parvient.
Je m’empresse d’ouvrir les deux nouvelles pièces jointes.